Auteur : Ségolène Roudot Éditeur : Arlésienne Collection : - Date de parution : 17 Février 2016 Pages : 17 Prix : 0,99 € Mariette vit dans l’immensité du désert. Le jour d’un mariage, alors qu’elle n’est encore qu’une enfant, elle apprend par un conteur que son village était autrefois une grande cité maritime. Autrement dit, un port. Mais qu’est-ce qu’un port, et qu’est-ce que la mer ? Personne, dans l’assemblée, ne peut répondre à ces questions. « Vous voyez bien, conclut tristement le conteur, tout le monde a oublié. Et pourtant il fut un temps où les planteurs de mer étaient les plus estimés des compagnons du roi. La mer qui bordait votre village n’a pas toujours été là, elle n’a pas non plus été créée par les dieux ou la magie. Elle a été plantée. » Commence alors une quête incroyable pour Mariette : celle de retrouver ces graines magiques, qui lui permettraient de planter un océan au sein de son village. |
Mon avis :
Ah Ségolène, chère Ségolène... vos récits m'impressionnent et me plaisent toujours autant ! J'ai l'impression que je ne vais jamais me lasser ni être déçue de cette plume, que j'affectionne tout particulièrement. Avec "Les Planteurs d'Océans" je me suis retrouvée face à un conte, qui ramène à l'enfance, à l'image du monde que nous pouvons avoir et qui change au fil du temps avec l'âge que nous prenons. Cette nouvelle laisse une grande place à l’imagination, elle nous emporte avec toutes ses légendes, telle une poésie. Au travers de Mariette, j'ai trouvé une sorte de naïveté que je n'avais jamais rencontré jusque-là dans les écrits de cette auteure et je dois dire que cela m'a agréablement surpris. En plus de cela, on peut facilement s'identifier à elle car c'est un personnage simple, doux, curieux, sensible, très humaniste. Je n'ai cessé de me demander si elle allait parvenir à son but, si sa quête allait aboutir à quelque chose ou si elle allait revenir bredouille chez elle. Je n'ai pas été déçue de la fin, même si j'en aurais voulu encore un peu plus. Une fin qui m'a sincèrement attristée d'ailleurs et qui m'a mise la larme à l’œil...
Je trouve que cette nouvelle est une belle idée pour un futur roman. Je n'ai jamais rencontrée un auteur qui utilisait le sujet de l'océan de cette façon et je dois dire que Ségolène Roudot a su parfaitement le manier et en donner une histoire touchante, pure, limpide et profonde à la fois.
Ah Ségolène, chère Ségolène... vos récits m'impressionnent et me plaisent toujours autant ! J'ai l'impression que je ne vais jamais me lasser ni être déçue de cette plume, que j'affectionne tout particulièrement. Avec "Les Planteurs d'Océans" je me suis retrouvée face à un conte, qui ramène à l'enfance, à l'image du monde que nous pouvons avoir et qui change au fil du temps avec l'âge que nous prenons. Cette nouvelle laisse une grande place à l’imagination, elle nous emporte avec toutes ses légendes, telle une poésie. Au travers de Mariette, j'ai trouvé une sorte de naïveté que je n'avais jamais rencontré jusque-là dans les écrits de cette auteure et je dois dire que cela m'a agréablement surpris. En plus de cela, on peut facilement s'identifier à elle car c'est un personnage simple, doux, curieux, sensible, très humaniste. Je n'ai cessé de me demander si elle allait parvenir à son but, si sa quête allait aboutir à quelque chose ou si elle allait revenir bredouille chez elle. Je n'ai pas été déçue de la fin, même si j'en aurais voulu encore un peu plus. Une fin qui m'a sincèrement attristée d'ailleurs et qui m'a mise la larme à l’œil...
Je trouve que cette nouvelle est une belle idée pour un futur roman. Je n'ai jamais rencontrée un auteur qui utilisait le sujet de l'océan de cette façon et je dois dire que Ségolène Roudot a su parfaitement le manier et en donner une histoire touchante, pure, limpide et profonde à la fois.