Auteur : Catherine Cusset Éditeur : Gallimard Collection : Blanche Date de parution : 18 Août 2016 Pages : 290 Prix : 13,99€ "Quand tu penses à ce qui t'arrive, tu as l'impression de te retrouver en plein David Lynch. Blue Velvet, Twin Peaks. Une ville universitaire, le cadavre d'un garçon de vingt ans, la drogue, la police, une ravissante étudiante, une histoire d'amour entre elle et son professeur deux fois plus âgé : il y a toute la matière pour un scénario formidable. Ce n'est pas un film. C'est ta vie". L'autre qu'on adorait fait revivre Thomas, un homme d'une vitalité exubérante qui fut l'amant, puis le proche ami de la narratrice, et qui s'est suicidé à trente-neuf ans aux Etats-Unis. |
"L'autre qu'on adorait" où le premier roman que j'ai eu la chance de lire pour le Prix du roman étudiant pour lequel je fais partie du jury ! Si tu veux en savoir plus à propos de ce concours, je t'invite à cliquer sur le petit bouton ci-dessous qui te redirigera vers mon article ! ☼
Mon avis :
Je n'aime pas parler négativement d'un livre car je considère que toute forme d'art se doit d'être respectée et non dénigrée au point de la vulgariser comme "un mauvais roman" ou "une peinture vraiment laide" etc... En effet, je peux être sensible à l'art de tel artiste tandis que toi, cher lecteur, tu ne peux l'apprécier. L'amour du livre, l'amour de la lecture, l'amour de la littérature est vraiment propre à chacun alors je dois t'avouer que là, je me trouve assez embêtée.
Je n'ai pas apprécié cette histoire et c'est là le hic : que vais-je pouvoir te dire sans trop descendre le travail de Catherine Cusset ?
Je vais donc commencer par ce qui me semble le plus juste, le pourquoi du comment. Dès les premiers chapitres, un sentiment d'ennui m'a envahi. J'ai trouvé que l'on mettait du temps à rentrer dans l'histoire, qu'il y avait beaucoup trop de descriptions, de détails donnés que je jugeais "inutiles" à la lecture car ils ne semblaient rien apporter de très important au déroulement du récit (chose qui m'a été confirmée par la suite).
De plus, l'emploi de la seconde personne du singulier "tu" m'a fortement dérangé. Je n'ai pas compris pourquoi l'auteure en avait fait le choix. Peut-être voulait-elle rendre la chose plus personnelle, plus intime en nous montrant que la narratrice était une amie proche du personnage principal et que donc, ses ressentis, ses émotions, son vécu semblaient plus concrets ? Plus réels ? Plus touchants ? Personnellement, ça m'a plus dérangé qu'autre chose et je pense savoir pourquoi : je ne me suis attachée à aucun des personnages et encore moins à ces deux-ci. Je n'ai pas trouvé leur relation si importante que cela et encore moins légitime. Tout au long de ma lecture, j'ai ressenti un important décalage entre Lui et Elle. Cet attachement dont nous parle l'auteure ne ressortait pas tellement et c'est ce qui a favorisé ma gêne face au fameux "tu".
S'ajoute à cela le fait que le personnage principal qu'est Thomas m'a paru très distant alors que je suppose que Catherine Cusset recherchait l'inverse. J'avais l'impression de tourner en rond avec un individu qui ne cessait de se plaindre et de saccager sa vie alors qu'il avait les moyens de la rendre plus agréable et plus belle. Il y a un nombre de fois incalculable où je n'avais qu'une envie : le secouer comme un cocotier !!
C'est vraiment dommage car les bases même de ce récit sont profondes, humaines, empreintes d'une certaine sensibilité et d'un profond regard sur la vie, l'amour et la mort. Malheureusement, j'ai été vraiment déçue par la façon dont l'auteure s'est servie de celles-ci. Au lieu de m'attendrir, de me faire ressentir cette douleur, cette perdition, cette détresse elle m'a agacé plus qu'autre chose...
Sans oublier la fin... Je suis allée jusqu'au bout pour elle et rien que pour elle. J'avais cette curiosité de savoir POURQUOI Thomas avait fait ce fameux geste (vous comprendrez si vous le lisez, je ne veux spoiler personne ahah).
Pourquoi en était-il arrivé jusque-là ? Et franchement... ma curiosité est retombée comme un soufflé lorsque je suis arrivée à la dernière page...
Rien d'extraordinaire, aucune explication réelle, juste du "c'est comme ça" qui m'a fait regretter d'avoir tant attendu, attendu pour rien...
Je n'aime pas parler négativement d'un livre car je considère que toute forme d'art se doit d'être respectée et non dénigrée au point de la vulgariser comme "un mauvais roman" ou "une peinture vraiment laide" etc... En effet, je peux être sensible à l'art de tel artiste tandis que toi, cher lecteur, tu ne peux l'apprécier. L'amour du livre, l'amour de la lecture, l'amour de la littérature est vraiment propre à chacun alors je dois t'avouer que là, je me trouve assez embêtée.
Je n'ai pas apprécié cette histoire et c'est là le hic : que vais-je pouvoir te dire sans trop descendre le travail de Catherine Cusset ?
Je vais donc commencer par ce qui me semble le plus juste, le pourquoi du comment. Dès les premiers chapitres, un sentiment d'ennui m'a envahi. J'ai trouvé que l'on mettait du temps à rentrer dans l'histoire, qu'il y avait beaucoup trop de descriptions, de détails donnés que je jugeais "inutiles" à la lecture car ils ne semblaient rien apporter de très important au déroulement du récit (chose qui m'a été confirmée par la suite).
De plus, l'emploi de la seconde personne du singulier "tu" m'a fortement dérangé. Je n'ai pas compris pourquoi l'auteure en avait fait le choix. Peut-être voulait-elle rendre la chose plus personnelle, plus intime en nous montrant que la narratrice était une amie proche du personnage principal et que donc, ses ressentis, ses émotions, son vécu semblaient plus concrets ? Plus réels ? Plus touchants ? Personnellement, ça m'a plus dérangé qu'autre chose et je pense savoir pourquoi : je ne me suis attachée à aucun des personnages et encore moins à ces deux-ci. Je n'ai pas trouvé leur relation si importante que cela et encore moins légitime. Tout au long de ma lecture, j'ai ressenti un important décalage entre Lui et Elle. Cet attachement dont nous parle l'auteure ne ressortait pas tellement et c'est ce qui a favorisé ma gêne face au fameux "tu".
S'ajoute à cela le fait que le personnage principal qu'est Thomas m'a paru très distant alors que je suppose que Catherine Cusset recherchait l'inverse. J'avais l'impression de tourner en rond avec un individu qui ne cessait de se plaindre et de saccager sa vie alors qu'il avait les moyens de la rendre plus agréable et plus belle. Il y a un nombre de fois incalculable où je n'avais qu'une envie : le secouer comme un cocotier !!
C'est vraiment dommage car les bases même de ce récit sont profondes, humaines, empreintes d'une certaine sensibilité et d'un profond regard sur la vie, l'amour et la mort. Malheureusement, j'ai été vraiment déçue par la façon dont l'auteure s'est servie de celles-ci. Au lieu de m'attendrir, de me faire ressentir cette douleur, cette perdition, cette détresse elle m'a agacé plus qu'autre chose...
Sans oublier la fin... Je suis allée jusqu'au bout pour elle et rien que pour elle. J'avais cette curiosité de savoir POURQUOI Thomas avait fait ce fameux geste (vous comprendrez si vous le lisez, je ne veux spoiler personne ahah).
Pourquoi en était-il arrivé jusque-là ? Et franchement... ma curiosité est retombée comme un soufflé lorsque je suis arrivée à la dernière page...
Rien d'extraordinaire, aucune explication réelle, juste du "c'est comme ça" qui m'a fait regretter d'avoir tant attendu, attendu pour rien...