Auteur : William Lafleur Éditeur : Michel Lafon Collection : - Date de parution : 9 Juin 2016 Pages : 173 Prix : 14,95 € L'homme mort est le journal de bord d'un père de famille ayant mis en scène son propre décès pour observer les réactions de sa famille. Reclus derrière son ordinateur, il les regarde vivre au travers de ses écrans, grâce aux caméras et micros dont il a truffé son domicile avant de disparaître. |
Mon avis :
Tout d'abord, je tiens à remercier la maison d'édition Michel Lafon pour cet envoi !
Ce roman m'a totalement changé de mes habitudes livresques ! C'est la première fois que je lis quelque chose de ce genre, d'aussi malsain et d'aussi tordu... Je me demande vraiment comment est-ce que cette idée d'histoire peut germer dans l'esprit de quelqu'un... ! C'est assez troublant de s'imaginer un individu simuler sa mort, d'épier ses proches au travers de caméras et de micros ! Tout au long de la lecture, on se demande si toute cette histoire est réalité ou si c'est seulement une machination perverse de l'esprit humain !
L'histoire se lit rapidement, les chapitres étant vraiment très courts mais dans mon cas, cela ne m'a pas dérangé du tout sachant que je n'ai pas spécialement accroché. Je n'ai rien trouvé de très glorieux dans ce récit ni rien de très intéressant. Au contraire, j'étais assez impatiente de le terminer ! Mais il faut savoir que je ne l'ai pas détesté pour autant non plus !
En effet, il donne à réfléchir sur certains points. Notamment, sur la communication au sein d'une famille, sur le deuil, sur la façon dont chaque individu le perçoit, sur la routine de la vie qui s'installe au fil des années et qui nous paraît tellement normale que l'on ne se rend pas compte qu'on s'enlise et qu'on ne profite plus de rien, ni de personne. Il est vrai que je me suis posée pas mal de questions durant cette lecture, comme "Passons nous à côté de notre vie ?" ; "Savons-nous assez profiter de notre famille ? de nos proches ?" ; "Qui de l'auteur ou des internautes est réellement le voyeur dans l'histoire ?" ; "Pourquoi sommes-nous toujours aussi centré sur nous-même ? Pourquoi ne voyons-nous pas ou peu les autres ? Leur mal-être ?".
J'ai été tout de même rassurée de constater que je ne reconnaissais pas ma famille au travers de cet écrit ! J'ai la chance de grandir au sein d'un cocon familial qui discute beaucoup, qui partage énormément, qui n'a pas besoin d'attendre les repas pour discuter, se confier, dialoguer et qui est soudé. Il est vrai que de nos jours, la virtualité prend souvent le pas sur la réalité et qu'à cause de cela, nous passons à côté de beaucoup de choses notamment à côté de l'Amour, le vrai, qu'il soit amical, familial ou même passionnel.
A mon avis, c'est le message principal qu'a voulu nous faire passer l'auteur et non le thème du deuil comme beaucoup le pense... Il est clair que nous manquons de spontanéité et c'est ce qui fait défaut au monde dans lequel nous vivons...
Tout d'abord, je tiens à remercier la maison d'édition Michel Lafon pour cet envoi !
Ce roman m'a totalement changé de mes habitudes livresques ! C'est la première fois que je lis quelque chose de ce genre, d'aussi malsain et d'aussi tordu... Je me demande vraiment comment est-ce que cette idée d'histoire peut germer dans l'esprit de quelqu'un... ! C'est assez troublant de s'imaginer un individu simuler sa mort, d'épier ses proches au travers de caméras et de micros ! Tout au long de la lecture, on se demande si toute cette histoire est réalité ou si c'est seulement une machination perverse de l'esprit humain !
L'histoire se lit rapidement, les chapitres étant vraiment très courts mais dans mon cas, cela ne m'a pas dérangé du tout sachant que je n'ai pas spécialement accroché. Je n'ai rien trouvé de très glorieux dans ce récit ni rien de très intéressant. Au contraire, j'étais assez impatiente de le terminer ! Mais il faut savoir que je ne l'ai pas détesté pour autant non plus !
En effet, il donne à réfléchir sur certains points. Notamment, sur la communication au sein d'une famille, sur le deuil, sur la façon dont chaque individu le perçoit, sur la routine de la vie qui s'installe au fil des années et qui nous paraît tellement normale que l'on ne se rend pas compte qu'on s'enlise et qu'on ne profite plus de rien, ni de personne. Il est vrai que je me suis posée pas mal de questions durant cette lecture, comme "Passons nous à côté de notre vie ?" ; "Savons-nous assez profiter de notre famille ? de nos proches ?" ; "Qui de l'auteur ou des internautes est réellement le voyeur dans l'histoire ?" ; "Pourquoi sommes-nous toujours aussi centré sur nous-même ? Pourquoi ne voyons-nous pas ou peu les autres ? Leur mal-être ?".
J'ai été tout de même rassurée de constater que je ne reconnaissais pas ma famille au travers de cet écrit ! J'ai la chance de grandir au sein d'un cocon familial qui discute beaucoup, qui partage énormément, qui n'a pas besoin d'attendre les repas pour discuter, se confier, dialoguer et qui est soudé. Il est vrai que de nos jours, la virtualité prend souvent le pas sur la réalité et qu'à cause de cela, nous passons à côté de beaucoup de choses notamment à côté de l'Amour, le vrai, qu'il soit amical, familial ou même passionnel.
A mon avis, c'est le message principal qu'a voulu nous faire passer l'auteur et non le thème du deuil comme beaucoup le pense... Il est clair que nous manquons de spontanéité et c'est ce qui fait défaut au monde dans lequel nous vivons...