Auteur : Ségolène Roudot Éditeur : L'Arlésienne Collection : - Date de parution : 9 Juin 2015 Pages : 9 Prix : 0,99 € Depuis qu’il a inventé Victor, un héros plus que parfait, chacun des livres d’Alexandre Marchand est un best-seller. Les lecteurs s’arrachent l’écrivain. Mais, petit à petit, le succès du personnage supplante celui de l’homme. Jusqu’où la fiction peut-elle prendre le pas sur la réalité ? |
Mon avis :
Cette nouvelle est assez intéressante puisqu'elle nous permet de nous questionner sur le statut de l'artiste dans la société. Au départ, on pourrait penser que le personnage principal profite au maximum de son succès, qu'il en jouit et qu'il en joue. En réalité, ce n'est pas du tout le cas ! Il se trouve englouti par Victor, le personnage qu'il a inventé et qui va être mis en scène au cinéma. En effet, les lecteurs finissent par aimer et préférer Victor à l'auteur ce qui va le faire souffrir et le plonger dans un désarroi total.
Cette nouvelle montre avec brio comment un artiste peut souffrir de son oeuvre, comment celle-ci peut le faire passer de la joie, de la fierté, à un cauchemar quotidien.
Ségolène Roudot parle également d'un sujet tabou qu'est le plagiat, les difficultés pour protéger les œuvres afin de ne pas se les faire voler. C'est d'ailleurs ce que j'ai le plus apprécié dans cette histoire puisqu'elle m'a poussé à réfléchir réellement sur le statut de l'auteur, sur la maîtrise qu'il peut avoir ou non sur son oeuvre.
En résumé, "Un homme parfait" démontre que derrière la richesse, la gloire et le sourire blanchi de star, se cachent de grosses désillusions. Que même si nous avons atteint notre rêve, la réalité ne suit pas toujours comme il se doit et encore moins telle qu'on l'imaginait !
Cette nouvelle est assez intéressante puisqu'elle nous permet de nous questionner sur le statut de l'artiste dans la société. Au départ, on pourrait penser que le personnage principal profite au maximum de son succès, qu'il en jouit et qu'il en joue. En réalité, ce n'est pas du tout le cas ! Il se trouve englouti par Victor, le personnage qu'il a inventé et qui va être mis en scène au cinéma. En effet, les lecteurs finissent par aimer et préférer Victor à l'auteur ce qui va le faire souffrir et le plonger dans un désarroi total.
Cette nouvelle montre avec brio comment un artiste peut souffrir de son oeuvre, comment celle-ci peut le faire passer de la joie, de la fierté, à un cauchemar quotidien.
Ségolène Roudot parle également d'un sujet tabou qu'est le plagiat, les difficultés pour protéger les œuvres afin de ne pas se les faire voler. C'est d'ailleurs ce que j'ai le plus apprécié dans cette histoire puisqu'elle m'a poussé à réfléchir réellement sur le statut de l'auteur, sur la maîtrise qu'il peut avoir ou non sur son oeuvre.
En résumé, "Un homme parfait" démontre que derrière la richesse, la gloire et le sourire blanchi de star, se cachent de grosses désillusions. Que même si nous avons atteint notre rêve, la réalité ne suit pas toujours comme il se doit et encore moins telle qu'on l'imaginait !