Auteur : Frédéric Clementz Éditeur : Auto Edition Collection : - Date de parution : Mai 2016 Pages : 190 Prix : 13,90 € Antoine Drévaille n'oubliera jamais. Dévasté à quinze ans par une agression d'une violence inouïe, il décide, 19 ans plus tard, d'adresser une longue lettre à son tortionnaire. Une confession hallucinante pour se désencombrer enfin de cette humiliation qui a souillé sa vie. Mais le passé ne rend pas les armes aussi facilement. Un lourd secret révélé un matin d'hiver dans les somptueuses calanques de Cassis va de nouveau bouleverser la vie d'Antoine. À partir de cette seconde vertigineuse face aux vagues hurlantes, cet homme marqué au fer rouge et soudain « ébloui de l'intérieur » va faire de sa nouvelle vie un combat sidérant contre les coups de poignard du destin : le sien et celui de ceux qu'il aime, qui sont à genoux et n'ont plus la force de se battre. Mais n'y a-t-il pas derrière le secret dévoilé dans les calanques un piège abyssal, une illusion et le début d'un nouvel enfer ? Peut-être. Ou peut-être pas. Ce qui est sûr, c'est que l'histoire d'Antoine Drévaille va loin. Très loin. Jusqu'à l'impensable. La voici. |
Mon avis :
Tout d'abord, je tiens à remercier le service de presse de Frédéric Clémentz ainsi que l'auteur lui-même, pour m'avoir proposé de découvrir ce thriller.
"Je ne m'attendais pas du tout à ça ! "
Voilà ce que je me suis dit lorsque j'ai refermé ce bouquin, il y a à peine quelques minutes. J'ai tellement de choses à dire que je ne sais pas par quoi commencer... !
Commençons par le personnage principal, Antoine Drévaille. Intriguant, mystérieux, fragile, instable, flippant. Carrément flippant même. Dès le début, j'ai senti que quelque chose clochait vraiment chez lui, qu'il n'était pas qu'un jeune homme ayant vécu une agression lors de ses 19 ans. Non, j'ai immédiatement senti ce côté double face, tranquille en apparence mais dévasté, psychologiquement atteint de l'intérieur. De ce personnage est ressorti un récit sombre, chaotique, décadent, surprenant mais surtout, pervers. On passe d'une révélation à une autre sans comprendre ce qui nous arrive réellement. On se demande ce que l'auteur veut nous dire, pourquoi il nous présente autant de personnages, quels liens ont-ils avec Antoine, avec son passé, avec la révélation que Cynthia lui a faite près des calanques. On se demande si tout cela est lié ou si c'est juste "pour faire passer le temps", avant de rentrer corps et âme dans le récit.
Plus j'avançais dans ma lecture, plus je sentais mon cerveau se retourner dans tous les sens. Pourquoi ? Ma lecture avait du mal à faire sens ce qui me troublait et me désemparait. Je me sentais malmenée par l'auteur, trimbalée à droite puis à gauche, ramenée au centre de la scène pour ensuite être dirigée à l'opposé. Jusqu'à la fin, j'avais l'impression d'avancer entourée d'un épais brouillard. J'ai vite compris la première révélation finale, celle qui se déroule dans la prison. J'ai rapidement cerné ce qui allait se passer, ce qu'Antoine allait exécuter comme mission, en compagnie de son Enzo.
n revanche, j'ai très vite déjanté lors des deux dernière révélations car oui, Frédéric Clémentz ne nous assène pas un mais trois coups de massue au total !! LA fin (les majuscules signifiant beaucoup ici) m'a laissé hagard, hébétée, perdue, troublée, le cerveau TOTALEMENT RETOURNÉ ! Je pensais lire le passé d'Antoine Drévaille, la préparation de sa vengeance et au final, je me suis retrouvée face... à une intrigue basée sur l'activité cérébrale, emplit de sarcasme et de cynisme dirigés vers la justice, le médical, le jugement, la haine et surtout, l'intolérance. Alors rien que pour ça, je remercie l'auteur car, de son roman, il en a fait une poésie. Une poésie brutale, qui peut déranger (qui ne m'a pas dérangé), au style franc et direct. Ce thriller m'a tenu en haleine du début jusqu'à la fin, il m'a entraîné dans une sorte de spirale morbide et malsaine pour au final, éclater, telle un feux d'artifice.
Malgré ces quelques points positifs, je tiens à notifier une chose qui m'a particulièrement dérangé et qui a, à mon grand malheur, a gâché ma lecture. J'ai trouvé que les derniers chapitres étaient beaucoup trop longs et si je peux me permettre, inutilement détaillés. Ils m'ont fatigué, je les ai trouvé pesants. Les derniers chapitres sur la révélation d'Alexandre D. et sur le personnage de Norma auraient dû être écourtés, moins dans le détails, une fois encore. Je n'en pouvais plus de lire encore et encore car je sentais que j'en avais terminé avec Antoine, Bernadette, Cynthia etc...
Pourquoi ne pas s'être arrêté sur la révélation de qui est qui ? Nul besoin de détails qui traînent en longueur quand une fin se suffit à elle-même !
Tout d'abord, je tiens à remercier le service de presse de Frédéric Clémentz ainsi que l'auteur lui-même, pour m'avoir proposé de découvrir ce thriller.
"Je ne m'attendais pas du tout à ça ! "
Voilà ce que je me suis dit lorsque j'ai refermé ce bouquin, il y a à peine quelques minutes. J'ai tellement de choses à dire que je ne sais pas par quoi commencer... !
Commençons par le personnage principal, Antoine Drévaille. Intriguant, mystérieux, fragile, instable, flippant. Carrément flippant même. Dès le début, j'ai senti que quelque chose clochait vraiment chez lui, qu'il n'était pas qu'un jeune homme ayant vécu une agression lors de ses 19 ans. Non, j'ai immédiatement senti ce côté double face, tranquille en apparence mais dévasté, psychologiquement atteint de l'intérieur. De ce personnage est ressorti un récit sombre, chaotique, décadent, surprenant mais surtout, pervers. On passe d'une révélation à une autre sans comprendre ce qui nous arrive réellement. On se demande ce que l'auteur veut nous dire, pourquoi il nous présente autant de personnages, quels liens ont-ils avec Antoine, avec son passé, avec la révélation que Cynthia lui a faite près des calanques. On se demande si tout cela est lié ou si c'est juste "pour faire passer le temps", avant de rentrer corps et âme dans le récit.
Plus j'avançais dans ma lecture, plus je sentais mon cerveau se retourner dans tous les sens. Pourquoi ? Ma lecture avait du mal à faire sens ce qui me troublait et me désemparait. Je me sentais malmenée par l'auteur, trimbalée à droite puis à gauche, ramenée au centre de la scène pour ensuite être dirigée à l'opposé. Jusqu'à la fin, j'avais l'impression d'avancer entourée d'un épais brouillard. J'ai vite compris la première révélation finale, celle qui se déroule dans la prison. J'ai rapidement cerné ce qui allait se passer, ce qu'Antoine allait exécuter comme mission, en compagnie de son Enzo.
n revanche, j'ai très vite déjanté lors des deux dernière révélations car oui, Frédéric Clémentz ne nous assène pas un mais trois coups de massue au total !! LA fin (les majuscules signifiant beaucoup ici) m'a laissé hagard, hébétée, perdue, troublée, le cerveau TOTALEMENT RETOURNÉ ! Je pensais lire le passé d'Antoine Drévaille, la préparation de sa vengeance et au final, je me suis retrouvée face... à une intrigue basée sur l'activité cérébrale, emplit de sarcasme et de cynisme dirigés vers la justice, le médical, le jugement, la haine et surtout, l'intolérance. Alors rien que pour ça, je remercie l'auteur car, de son roman, il en a fait une poésie. Une poésie brutale, qui peut déranger (qui ne m'a pas dérangé), au style franc et direct. Ce thriller m'a tenu en haleine du début jusqu'à la fin, il m'a entraîné dans une sorte de spirale morbide et malsaine pour au final, éclater, telle un feux d'artifice.
Malgré ces quelques points positifs, je tiens à notifier une chose qui m'a particulièrement dérangé et qui a, à mon grand malheur, a gâché ma lecture. J'ai trouvé que les derniers chapitres étaient beaucoup trop longs et si je peux me permettre, inutilement détaillés. Ils m'ont fatigué, je les ai trouvé pesants. Les derniers chapitres sur la révélation d'Alexandre D. et sur le personnage de Norma auraient dû être écourtés, moins dans le détails, une fois encore. Je n'en pouvais plus de lire encore et encore car je sentais que j'en avais terminé avec Antoine, Bernadette, Cynthia etc...
Pourquoi ne pas s'être arrêté sur la révélation de qui est qui ? Nul besoin de détails qui traînent en longueur quand une fin se suffit à elle-même !